L'auteur chiffre le message en fournissant la clé avec, tablant que Google ne saura pas automatiquement utiliser la clé pour déchiffrer. Le déchiffrement est réalisé par un programme accessible via son site.

D'autant que si Google s'améliore, il pourra rétroactivement aussi consulter le courriel.

Personnellement, quitte à s'embêter j'utiliserais plutôt un Zerobin. On met le texte dans le Zerobin, qui fournit une URL pointant vers la ressource et comportant aussi la clé, qu'on peut détacher du lien. Mieux, on peut faire expirer le message à la lecture pour éviter que l'attaquant su-cité ne puisse s'adapter.